dimanche 27 novembre 2016

Vraititude

Gars, t’es beau. T’es beau quand t’es vrai. Quand tu me montres la lumière et le sombre. Quand tu ne caches pas le laid et l’ombre. C’est là que tu es le plus beau. Parce que tu es fort. D’affronter mes yeux sur tes failles. Et parce que le maquillage, souvent, il y en a trop. Pis que ça donne un air fake, pis faux. Pis parce que c’est sans lui que t’es beau.

T’es beau, gars, quand t’as le regard franc. Quand tu me laisses mettre mes yeux dedans. Quand tu me regardes droit pis rassurant pis que t’as l’iris sûr de toi. T’es beau parce que c’est là que t’es toi.

T’es beau quand tu me vois être. Quand l’important, c’est pas de paraitre. Que ce ne sont pas mes cheveux ou mes yeux que les tiens dévisagent. Quand ce que tu lis, ce sont les pages. Le bagage. T’es beau quand tu t’crisses de l’image.

T’es beau, quand tu t’aimes. Avec tes déchirures pis tes coutures. Avec tes blessures pis tes ramanchures. Comme t’es. Quand tu t’assumes. T’es beau même si t’as pu toutes tes plumes. Parce que tu te laisses être. T’es beau comme t’es quand tu t’aimes.

T’es beau, gars, quand t’es toi. Fort. Vrai. Sans faux en dedans.